Record battu pour la vente de vin des Hospices de Nuits

Crédits : Marion Bazireau avec AFP, et DR pour photos

Tout comme Beaune, les Hospices de Nuits sont en effet un « hôpital vigneron ». 

 

Quelques 114 fûts de 228 litres ont été vendus aux enchères au château du Clos de Vougeot pour un montant d’1,9 million d’euros. Les fonds permettront de financer l’hôpital et la maison de retraite gérés par les Hospices de Nuits.

 
La 60e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges, petite sœur des célèbres enchères de Beaune, en Côte-d’Or, a atteint dimanche 14 mars la somme totale de 1,9 million d’euros, ont annoncé les organisateurs.

Quelques 114 « pièces » (fûts de 228 litres) – 112 en vins rouges et 2 en blancs – ont été vendues aux enchères au château du Clos de Vougeot. Cette vente, parrainée par l’académicien Erik Orsenna, a pour but de financer l’hôpital et la maison de retraite gérés par les Hospices de Nuits.

Tout comme Beaune, les Hospices de Nuits sont en effet un « hôpital vigneron » : le service médical est financé par un domaine de douze hectares de vignes apportées en dons au fil des ans.

 

Enchères en ligne et par téléphone

 

En 2020, la vente de 121 pièces avait rapporté 1,6 million d’euros. Le prix moyen des pièces a atteint cette année 16 868 euros, contre 13 179 euros en 2020. La « pièce de charité », un fût de vin de prestige traditionnellement destiné à une œuvre caritative spécifique, a quant à elle rapporté 49 380 euros grâce à une cinquantaine de dons. Cette pièce, un Nuits-Saint-Georges 1er cru Les Saint-Georges, issue de vignes de soixante-dix ans d’âge, était vendue au profit des recherches de l’Institut Pasteur sur les mutations des virus de la grippe, qui peuvent également être utiles pour les variants du Covid-19.

Crise sanitaire oblige, le public avait été limité mais le nombre des acheteurs devait rester « à peu près le même », notamment grâce à la possibilité d’enchères en ligne et par téléphone, avait assuré à la presse en février François Poher, directeur des Hospices. Ainsi, le directeur avait dit n’être « pas inquiet » quant à la réussite de la vente d’autant plus que celle de Beaune avait abouti, malgré le Covid, à l’établissement d’un nouveau record pour « la pièce de charité ».